Françoise Schepmans
Françoise Schepmans
- Rue Royale, 72 1000 Bruxelles
- Arrondissement: Bruxelles
Le CV de Françoise Schepmans
Présidente du Parlement d'octobre 2001 à juillet 2004 - Portrait
Fille du journaliste Jacques Schepmans, Après les études secondaires (Humanités Latin-Sciences) à l’Athénée Royal de Koekelberg (ARK) et une deuxième rhétorique aux États-Unis (AFS), elle a entamé des études universitaires à son retour en Belgique. Licenciée en droit de l'Université libre de Bruxelles en 1985, elle fut également Vice-Présidente de la Fédération des étudiants libéraux de 1982 à 1985. Elle est fonctionnaire fédérale au sein du SPF Affaires Étrangères, en interruption de carrière depuis 1985.
Elle a entamé sa carrière politique sous la bannière du PRL lors des élections européennes de juin 1984 puis, un mois à peine après l'obtention de son diplôme, en se faisant élire en qualité de Conseillère de la Province de Brabant (1985-1991). Une première étape qui fut suivie par une progression très rapide de son parcours et de son engagement sur la scène politique bruxelloise. En octobre 1988, elle fut élue au Conseil communal de Molenbeek-Saint-Jean et, en mai 1989 lors de l'installation de la nouvelle majorité, elle fit son entrée au sein du Collège des Bourgmestre et Echevins (1989-2001).
Remarquée par les instances de son parti, sa carrière a pris un nouveau tournant lorsqu'il lui fut confiée en 1989 la fonction de secrétaire du groupe PRL au Parlement de la Communauté française. Ces différents ancrages au niveau de la vie politique lui ont permis de briguer et d'être élue en 1995 au poste de Députée bruxelloise.
En 2001, en remplacement de Jean-Marie Séverin, elle fut désignée Présidente du Parlement de la Communauté française et conserva ses fonctions jusqu'en 2004, lorsque le Mouvement réformateur fut relégué sur les bancs de l'opposition. Réélue au niveau régional bruxellois malgré le revers assez important de son parti, perdant son statut de formation dominante, elle a également conservé son mandat au sein de l'assemblée parlementaire communautaire francophone. Particulièrement active dans les domaines de l'enseignement, elle s'est également attachée à défendre une série de positions en matière de cohésion sociale, d'intégration et de citoyenneté. À ce sujet, elle proposa notamment l'instauration d'un parcours volontaire d'intégration civique pour l'accueil et l'accompagnement des primo-arrivants à Bruxelles. Un projet qui suscita à l'époque une opposition farouche et un rejet de la part de la majorité parlementaire et de certains élus locaux. Aujourd'hui, dans la foulée de la mise en œuvre de la politique dite de l'inburgering en Flandre et de ses déclinaisons aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore au Danemark, la coalition gouvernementale issue des élections régionales de juin 2009 (le "Petit olivier") a néanmoins fait du parcours d'intégration une de ses priorités pour la période 2009-2014.
À partir du mois de juin 2007, après la mort de Jacques Simonet, et ce jusqu'en juillet 2009, elle a exercé la fonction de chef de file du Mouvement réformateur au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale. À l'automne 2007, elle se fit remarquer sur la scène publique en se prononçant ouvertement en faveur d'un débat sur l'avenir structurel de la COCOF. De ce que certains estiment aujourd'hui comme une réflexion légitime mais prématurée en son temps, la question de cette institution régionale fait toujours débat et ce, dans le cadre des prochaines réformes institutionnelles belges et francophones. Toujours est-il que cette prise de position déclencha une polémique jusqu'au sein de son propre parti, en ce compris la composante dite du Front démocratique des francophones (Fédéralistes démocrates francophones depuis janvier 2010), dévolue à la défense des intérêts francophones.
À ce jour, le monde politique francophone bruxellois est divisé sur la question. Preuve en est le rapport intermédiaire du groupe Wallonie-Bruxelles de réformes institutionnelles qui fait mention, le 10 juillet 2008, de l'intérêt de supprimer la COCOF sans pour autant se prononcer sur la question.
Au mois de juillet 2009, après avoir obtenu le 4e score libéral sur la liste du MR aux élections régionales, Françoise Schepmans a pris la tête du groupe politique au Parlement francophone bruxellois.
Sur le plan local, sa liste est parvenue à revenir en octobre 2006 dans la majorité communale conduite par le bourgmestre Philippe Moureaux et ce, après 6 années d'opposition et une série de défections au sein du conseil communal. Ce nouvel attelage de coalition a fermé le chapitre d'une opposition essentiellement bipolaire, jusqu'en 2012.
Dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 octobre 2012, elle négocie une nouvelle alliance à Molenbeek. En s'unissant avec les listes Ecolo et cdH, elle devient la première femme Bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, précipitant la fin de la carrière politique de Philippe Moureaux.
Durant son mayorat, elle a dû faire face à la gestion des événements à la suite des attentats de Paris dans lesquels des Molenbeekois étaient impliqués.
Elle est élue députée fédérale le 25 mai 2014.
A la suite des élections communales d'octobre 2018, sa formation arrive en deuxième place derrière le PS. Une nouvelle coalition est formée entre le PS et le MR à Molenbeek-Saint-Jean.
Pour les élections de mai 2019, elle est tête de liste MR pour la région bruxelloise.
Elle est actuellement députée au Parlement bruxellois et à la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que première échevine à Molenbeek-Saint-Jean.
Activités
parlementaire
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